L’offre « Pay as you go » littéralement « Paie ce que tu utilises » pourrait devenir la nouvelle référence des éditeurs SaaS (Software as a service). Enfin un modèle orienté client qui va permettre au marchand d’augmenter son taux d’acquisition et de maximiser ses revenus !

Le Pay as you go est un modèle de facturation qui a connu un véritable boom ces dernières années. Le contexte de croissance des applications SaaS et de l’économie numérique l’explique en grande partie. Il s’agit d’un système particulièrement efficace, adapté au fonctionnement en ligne.

Qu’entend-on par Pay as you go ?

Pay as you go ou paiement à l’usage. Voilà ce que signifie plus précisément cet anglicisme. On ne facture au client que ce qu’il a utilisé. Cela peut dépendre de la durée d’utilisation, de sa consommation, des fonctions activés, etc. On emploie aussi l’expression Pay per use, ou Pay as you grow, lorsque des fournisseurs assurent à leurs clients de faibles investissements de départ qui évolueront surtout suivant leur utilisation. Il s’agit en quelque sorte de s’inspirer des modes de facturation dans les secteurs des télécommunications ou de l’énergie.

Le Pay as you go popularisé par le cloud computing

L’idée est datée, mais elle n’a jamais véritablement été appliquée, faute d’un contexte technologique favorable. L’essor d’Internet et plus particulièrement du Cloud depuis 2010 a fait voler en éclat les idées reçues sur ce mode de facturation : « peu souple », « pas assez transparent », « complexe », etc.

Le Cloud computing (l’informatique à la demande) est utilisé par les entreprises pour ne pas avoir à acheter, installer et maintenir du matériel informatique et des logiciel. Par ailleurs, le développement des API se prête particulièrement bien au Pay as you go. Ces interfaces de programmation d’applications permettent de faire le lien entre une entité informatique et un système tiers.

En dix ans, les opinions ont changé. Les usages liés au développement du Cloud et des application SaaS ont fait prendre de nouvelles habitudes aux clients, professionnels comme particuliers. Ils ont choisi de cette manière un fonctionnement totalement optimisé et un coût adapté au service. En 2020, c’est plutôt le modèle de licence qui est remis en question.

Quels sont les avantages de ce modèle de facturation ?

Aujourd’hui, le Pay as you go est devenu un modèle économique qui a le vent en poupe avec des atouts significatifs pour les clients :

  • Une flexibilité économique, pour adapter les dépenses suivant la saisonnalité des affaires ou pour faire face des imprévus ou pour gérer son entreprise avec responsabilité en maîtrisant les coûts.
  • Une flexibilité fonctionnelle, pour utiliser l’ensemble de l’application en autonomie. Peu importe le recrutement de nouveaux collaborateurs, l’heure du jour ou de la nuit, un changement de business, etc.

Comme pour les marchands :

  • La promesse d’un paiement à la consommation a tendance à améliorer significativement le taux d’acquisition. Le faible niveau d’engagement rassure les prospects.
  • On pourrait croire au premier abord que le panier moyen sera plus faible avec une facturation à l’utilisation mais c’est souvent le contraire. Lorsque le client commencera à utiliser l’application il rentrera dans un cercle vertueux d’utilisation. Plus l’expérience utilisateur sera fluide et positive plus le panier augmentera.
  • Facturer à l’heure, au mètre, à la méga-octets… C’est l’assurance de facturer le client avec justesse, de le satisfaire et donc de le fidéliser.

Dans certains pays, c’est une véritable solution écologique. On parle de PayGo, pour permettre à des populations rurales à faible revenu d’accéder à des solutions modernes d’énergie propre. C’est un système de paiement qui se fait via le réseau téléphonique et coupe tout simplement le service si le paiement n’est plus possible. La facturation à l’usage permet ainsi de lutter contre la précarité.

Comment mettre en place une facturation à l’usage vertueuse ?

Le déploiement d’un modèle économique à l’usage nécessite à la fois beaucoup de technicité et de précaution. Voici les points clés à valider :

  • Tout d’abord, assurez-vous d’avoir un modèle d’affaires éligible. Avez-vous des caractéristiques réellement quantifiables ? Est-ce que ces caractéristiques peuvent vraiment variées ?
  • Puis, faites en sorte que la consommation puisse être contrôlée, mesurée et stockée en temps réel.
  • Déterminez ensuite le bon prix pour l’accès au service. C’est souvent à ce moment que l’on détermine si cette tarification à l’usage aura un impact positif au regard d’un abonnement classique.
  • Enfin, détaillez suffisamment votre offre et votre formule tarifaire pour que votre client soit autonome dans le suivi de son contrat car il va être l’engrenage de sa facturation.

Comment ça fonctionne avec ProAbono ?

La facturation à l’usage fait partie des points forts de notre solution. Nous avons conçu un moteur visuel pour réaliser des offres avec des caractéristiques variables (quelles qu’elles soient) qui puissent être publiées en quelques minutes. Le marchand peut ensuite connecter son application métier sur notre plateforme, conçue API First, pour transmettre les données de consommation au fil de l’eau ou de manière périodique. A l’échéance de facturation notre moteur de tarification viendra calculer le montant à facturer. Le tour est joué !